Pascal Crauet

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FOCALE FIXE sur Dinesh Khoosy

Charentonnais de naissance

(et oui, c’est comme ça qu’on appelle les p’tits gars d’Charenton l’Pont), Dinesh vit aujourd’hui je ne sais où en région parisienne et d’ailleurs on s’en fout un peu. Notre petit bonhomme de 37 ans (pour ceux qui liront cet article dans quelques années, il est né en 79, vous ferez le calcul vous-même) se dit « passionné par la lumière » et il ajoute, « la photographie s’est très vite imposée à moi ». Tant mieux Dinesh, j’ai connu des types pour qui c’était l’inverse, ce sont eux qui se sont imposés à la photographie et forcément, on ne les remercie pas aujourd’hui ! 

L’œil de Dinesh se balade entre terre et mer, nous offrant paysages urbains et horizons iodés, il nous propose également une série sur les bancs publics, probablement le résultat d’une psychothérapie inachevée et nous fait découvrir avec « lignes, Cordes, Eau », sa passion du matelotage (oui bah, cherchez sur internet hein…). D’ailleurs à ce sujet Dinesh, si tu as besoin d’un coup de main pour défaire les nœuds lors de ta prochaine séance, tu connais mon numéro…

Si vous aussi avez la chance de le croiser un jour, foncez, Dinesh est un concentré de gentillesse et d’humour que vous apprécierez forcément.

Découvrez l’univers de Dinesh Khoosy sur : www.dk-photographies.com/
Facebook : www.facebook.com/DineshKhoosyphotos

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FOCALE FIXE sur Eric Droussent

En 1964,

tous comme Nicolas Cage, Albert Dupontel, Michelle Obama, Rocco Sifredi, Monica Bellucci, Dan Brown, Benoît Poelvoorde ou bien encore Jean François Coppé, naissait Eric Droussent. Il ouvrit les yeux pour la première fois à Vincennes en région parisienne, et parlons-en justement de ses yeux car très tôt, les médecins on descellé chez lui une anomalie congénitale rarissime. En effet, cette particularité provoque chez Éric un décalage immédiat entre l’objet perçu et son utilisation finale, une forme de perte de contact avec la réalité, une espèce de dyslexie oculaire hallucinogène qui parfois lui font prendre des vessies pour des lanternes. Sur ses clichés, on peut croiser un Polaroïd qui imprime des bifetons, un téléphone à « l’eau » ou au contraire un robinet « allô » et tout un tas d’autres combinaisons improbables ! Hé oui, c’est troublant et pourtant dans la vie de tous les jours rien ne différencie Éric de nos autres contemporains, il semble en effet tout à fait équilibré, comme quoi…

Vous aussi plongez-vous dans le monde très décalé d’Eric Droussent sur : www.droussent.fr 
Grand Prix de la Création 2016 de la Fédération Photographique de France, quand même…!

    

FOCALE FIXE sur Jérôme Cherrier

En l’an 1973 après JC, naissait JC.

Jérôme Cherrier poussa son premier cri au Chesnay (prononcer Chessenailles) dans les Yvelines près de Versailles. Il n’a pas toujours eu devant lui un parcours sans embûche, une route sans virage, un ciel sans nuage, une cuite sans gueule de bois ou une pizza sans anchois puisque tout petit déjà… …il était petit.

C’est sans doute cette dure école de la vie qui lui a donné ce pouvoir d’avancer et de créer, cette manière d’appréhender et de restituer notre monde actuel, ce monde cruel et sans pitié mais aussi ce monde de rêve, de beauté et parfois de beauté aussi. Un monde qu’il nous fait partager au travers de ses images glanées autour du globe. Et oui Mesdames, Messieurs, « Kirikou globetrotte » ! Du Vietnam au Népal, de l’Inde à la Thaïlande, du boulevard Barbes à la Garenne Colombes par la ligne 4, Jérôme voyage, observe, capture l’image (picole du rhum aussi, j’ai été témoin de la scène à plusieurs reprises…) et comme le chante le grand Youssou N’Dour, « Jérôme n’est pas grand mais il est vaillant, Jérôme est petit mais c’est mon ami ».

Découvrez sans tarder les topissimes images de Jérôme Cherrier sur : http://jeromecherrier.com/
Facebook : www.facebook.com/cherrier.photos   Le Blog : http://omnes-blog.overblog.com/

     

Lomo-Graphie

A l’ère du numérique et de ses images débordantes de pixels, la Lomographie est une sorte de « mouvement » photographique à contre-courant. Tirant son nom du Lomo LCA, un appareil photo soviétique du siècle dernier, cette tendance remet au goût du jour les clichés spontanés, pour ne pas dire hasardeux, où le résultat n’était souvent qu’un coup de poker.

Les appareils Lomo LCA russes étaient tombés en désuétude, jusqu’à ce que deux étudiants autrichiens, Matthias Fiegl et Wolfgang Stranzinge, les redécouvrent sur les puces de Prague au début des années 90. Surpris par le résultat de leurs photos, ils décident de rééditer ce type d’appareils vintage dont ils mesurent l’énorme potentiel commercial. Comme ils s’y attendaient, le succès a été au rendez-vous !

De nos jours, la Lomographie ou tout du moins le « style Lomo »  est un véritable phénomène et Instagram ainsi que les capteurs et les logiciels de retouches embarqués sur les GSM on grandement contribué à son essor et à sa popularité. Ce sont le grain, les couleurs improbables ou encore le vignettage qui font le charme de ces images !

J’ai réalisé il y a quelques année trois séries dans l’esprit Lomo et je dois avouer que c’était tout à fait déstabilisant de jouer la carte du hasard en appuyant sur le déclencheur sans avoir cadré le sujet au préalable ni même avoir une idée du résultat. Si vous n’avez jamais tenté l’aventure essayé de vous y mettre, vous verrez, vous serez probablement très surpris du résultat…

Photographies extraites des séries : Shanghai sur Seine, Sous les jupes de Panam et Gare du nord/Pondichéry.
Shanghai sur Seine 1 Shanghai sur Seine 2 Sous les jupes de Panam Sous les jupes de Panam Gare du Nord/Pondichéry 

 

Le vendredi, tout est permis…

Vendredi 5 février, 8h00 du mat au studio L1 des plateaux du Lendit. En route pour une journée de tournage sur VTEP. Deux shows à mettre en boite et un direct ce soir sur TF1.

En attendant, le Fuji traîne en BACK#STAGE pour capturer quelques images avant les répétitions…

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