Pascal Crauet

Photographies

FOCALE FIXE sur Eric Droussent

En 1964,

tous comme Nicolas Cage, Albert Dupontel, Michelle Obama, Rocco Sifredi, Monica Bellucci, Dan Brown, Benoît Poelvoorde ou bien encore Jean François Coppé, naissait Eric Droussent. Il ouvrit les yeux pour la première fois à Vincennes en région parisienne, et parlons-en justement de ses yeux car très tôt, les médecins on descellé chez lui une anomalie congénitale rarissime. En effet, cette particularité provoque chez Éric un décalage immédiat entre l’objet perçu et son utilisation finale, une forme de perte de contact avec la réalité, une espèce de dyslexie oculaire hallucinogène qui parfois lui font prendre des vessies pour des lanternes. Sur ses clichés, on peut croiser un Polaroïd qui imprime des bifetons, un téléphone à « l’eau » ou au contraire un robinet « allô » et tout un tas d’autres combinaisons improbables ! Hé oui, c’est troublant et pourtant dans la vie de tous les jours rien ne différencie Éric de nos autres contemporains, il semble en effet tout à fait équilibré, comme quoi…

Vous aussi plongez-vous dans le monde très décalé d’Eric Droussent sur : www.droussent.fr 
Grand Prix de la Création 2016 de la Fédération Photographique de France, quand même…!

    

  • Eric Droussent dit :

    Trop drôle ! Une réussite ces focales fixes !
    Quand on entend dans la même phrase portrait et focale fixe, on pense immédiatement à un 85mm ou un 135mm, jamais on n’associerait cela à éclat de rire.
    Bravo Pascal, pour cet univers parallèle.

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